Chapitre 2


L'homme soupira.
- Ambre, s'il te plaît.
- Je ne partirais pas !
- Bien.
Le bûcheron fit demi-tour et marcha avant de disparaitre derrière un bâtiment. Elle profita de cette pause pour s'asseoir un instant et réfléchir à la suite des évènements, sachant pertinemment que l'homme reviendrai d'un instant à l'autre. Quand il revient, il était accompagné de deux autres hommes, tout deux habillés d'une veste rouge. Ambre se remit sur ses pieds, toute fois sans dire un mot.
- Détache toi maintenant.
Au vu de l'absence de réponse, un des hommes en rouge l'approcha et essaya de défaire le lien. Ambre contesta et l'empêcha du mieux qu'elle pouvait. Son collègue intervient et essaya de la contrôler. Elle se débattu et fini par mordre son asseyant, ce à quoi il répondit par un cri.
- Petite peste !
Voyant la difficulté qu'Ambre posait, l'homme à la hache interpella ces camarades. Ils s'éloignairent et se tournairent dos à l'arbre. Ils étaient trop loin pour qu'Ambre puisse entendre quoi que ce soit. Ils se réapprochairent, cette fois si avec un plan plus clair en tête. Le bûcheron s'approcha de l'arbre. Ambre essaya de répondre, ce focalisant uniquement sur l'homme à la hache. L'un des deux hommes en profita pour mettre son pied en travers de son chemin, laissant Ambre par terre, se qui donna juste assez de temps au bûcheron pour mettre à coup de hache contre l'arbre, faisant céder le lien.
- C'est fini, laisse moi travailler maintenant.
Le bûcheron se tourna et remercia les deux hommes. Ambre se releva et se résigna à partir, un goût amer en bouche.


Dans la rue les gens marchaient, ils regardaient droit devant eux avec un visage absent d'émotions. C'était pour eux ce moment de la journée dont on ne souvenait pas. Celui dont on ne se réveille qu'en passant la porte de chez soi. Ambre le voyait chaque jour, et chaque jour elle se fondait parmis les gens qui parcouraient les trottoirs. Car au fond elle en faisait partie.


La ville était parcourue d'une toile de câbles translucides s'immiscent dans chaque rues principales de la ville. Ils laissaient pendre à interval régulier des boîtes de métal qui jusqu'à ce jour n'ont jamais lâché, mais qui ne demandaient que ça au vu d'à quel point elle pouvaient vaciller à la moindre brise. Ambre était juste en dessous de l'une d'elles lorsqu'un flash de lumière parcouru les câbles partout dans la villes avant que les boîtes émir toutes à l'unisson un grincement aigu. La voix d'un homme s'en suivi, rebondissant dans toute la ville, créant des échos rendant difficile à distinguer chaque mots. Tout le monde dans la rue s'arrêta.
- Suite au vote public, la décision a été prise d'autoriser l'utilisation de pourdre de crystaux dans le cadre agricole.
Quand le message fut fini, le grincement se fit réentendre et les gens se remirent à marcher. Ambre ne reprit son pas que quand quelqu'un la frôla, lui faisant comprendre de ne pas rester dans le passage.


À suivre...